L’art-thérapie est né de la conjonction de deux facteurs : la psychanalyse et l’art contemporain.

Dans les années 1920 on a commence à s’intéresser aux rapports entre l’art et les désordres mentaux, à travers les écrits des médecins Walter Morgentaler et Hans Prinzhorn, lus attentivement par les surréalistes, en particulier André Breton, que passionne l’expression de l’inconscient à travers la création artistique.

Toutefois, elle n’a fait son entrée officielle dans la société que vers les années 1930. Elle s’est d’abord introduite en Angleterre et aux États-Unis grâce à Margaret Naumburg, enseignante et psychothérapeute reconnue comme l’une des pionnières dans le domaine.

Le terme d’"art-thérapie" apparaît en 1945, inventé par le peintre britannique Adrian Hill. Un atelier d’expression voit le jour à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, qui organise en 1950 la première exposition d’"art psychopathologique". La Société française de psychopathologie de l’expression est fondée en 1964.

 

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